La direction générale des Impôts (DGI) vient enregistre un véritable record à quelques jours de la fin de l’exercice budgétaire 2022. Pour les onze premiers mois de l’année, elle révèle que 2 426,5 milliards de F représentant les recettes fiscales non-pétrolières ont été collectés et reversés dans les caisses de l’État. En dépit d’un environnement économique difficile, c’est la première fois que l’administration fiscale atteint un tel niveau de recouvrement. Sur la période considérée, le fisc a globalement enregistré une hausse de 20%.La DGI a récolté 2 016,5 milliards de F au cours de la même période en 2021. Pour 2022, l’objectif de départ était de 2 230 milliards de F. La performance du mois de novembre aura sans doute contribué à atteindre cet objectif, avec 177,9 milliards de F sur un objectif de 164 milliards de F. En novembre 2021, l’administration fiscale avait collecté des recettes de 158,5 milliards de F. « Le record de performance concerne les recettes fiscales non-pétrolières collectées par la DGI au 30 novembre 2022 qui franchissent pour la première fois le cap symbolique de plus de 2000 milliards de F puisqu’elles s’élèvent à 2 025,0 milliards de F, sur un objectif de 1 939 milliards de F, soit un écart positif de 86 milliards de F en valeur absolue. En comparaison avec les recettes de la même période en 2021 qui s’élevaient à 1 760,1 milliards de F », confie Modeste Mopa Fatoing, directeur général de la DGI.S’agissant des recettes de l’Impôt sur les sociétés pétrolières, 199,1 milliards de F ont été collectés pour la période janvier-novembre 2022, sur un objectif de 100 milliards de F. Selon la DGI, le Cameroun pourrait clôturer l’exercice budgétaire 2022 avec une enveloppe totale de recettes fiscales se rapprochant de 2 700 milliards de F. En effet, pour le compte du mois de décembre 2022 courant, il est attendu de l’administration fiscale une enveloppe de recettes supplémentaires de 245 milliards de F. Des performances à mettre sur le compte des réformes mises en place depuis plus de dix ans visant à optimiser la collecte de l’impôt et à sécuriser les recettes, au moyen de la digitalisation notamment.« Aujourd’hui, tout est complètement fait en ligne au niveau des grandes, des moyennes, des petites et des micros entreprises des chefs-lieux des régions. Il est possible de s’enregistrer à partir de son téléphone ou de son ordinateur, et de payer l’impôt sans se rapprocher de l’administration fiscale. Car, il n’y a plus de caisse au niveau de l’administration des impôts. Même les différentes attestations fiscales s’acquièrent désormais en ligne », expliquait Modeste Mopa Fatoing.
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