Le conseil économique et social été créé en juillet 1986 ; Il vient après plusieurs dizaines d’années de voir ses textes fondateurs refondus pour lui donner la possibilité de jouer pleinement son rôle qui aujourd’hui est quasi pour ne pas dire totalement ignoré des populations voire de tous les Camerounais, des organisations patronales, des regroupements des corps de métiers et des autres regroupements .
Le Cameroun, comme certains pays d’Afrique a entrepris des mesures visant à une croissance accélérer de son économie en dépit des conditions défavorables à cause de la chute des cours de matières premières et plus principalement du baril de pétrole. Il était donc important pour les pouvoirs publics par l’intermédiaire de la Représentation nationale : l’Assemblée nationale et le Sénat de mettre des bases juridiques et réglementaires permettant à cette structure, d’exercer les missions qui lui seront désormais confiées et de rendre plus efficace sa perception sur la scène économique et dans le choix des politiques économiques à adopter.
Ainsi, l’Assemblée nationale et le Sénat ont respectivement adopté le projet de loi portant sur les attributions, l’organisation et le fonctionnement du conseil économique et social (CES) . En vue de redynamiser cette structure et de la doter des missions spécifiques, précises et consistantes. Cet nouveau projet de loi délibéré et adopté par le parlement, a été promulgué par le Président de la République, le 12 juillet 2017 comprend sept chapitres et 43 articles proposés par le gouvernement consacrent une réforme et une redynamisation du Conseil. De plus, avec son assemblée consultative de 150 membres, le CES est désormais attendu sur des questions en rapport direct avec la vie de la nation. Le projet de loi prévoit donc que le Conseil soit composé de représentants des différentes catégories professionnelles, dans les domaines économique, social, culturel et environnemental. Sa mission consiste à conseiller les pouvoirs publics dans les domaines relevant de sa compétence. Il peut être associé à l’évaluation des politiques publiques. Mais, « il est obligatoirement saisi pour avis, pour des projets de loi de programme ou de plans nationaux à caractère économique, social ou environnemental, à l’exception de la loi de finances ». En outre, il est attendu de cet organe qu’il attire « en tant que de besoin, l’attention du président de la République ou du gouvernement sur les réformes qui lui paraissent nécessaires dans les domaines relevant de ses attributions ».
Les Camerounais se plaignent de ne pas voir les réalisations réelles du Conseil économique social sur le terrain économique alors que bien de choses restent à faire. Il est question aujourd’hui dans l’environnement économique nationale de voir cette chambre consulaire, devenir réellement une force de propositions. L’émergence du Cameroun à l’horizon 2035 est le cap fixé qui interpelle plus que jamais le Conseil économique et social new look, qui doit résolument se faire sentir auprès des différentes composantes économiques du pays car la lutte contre la pauvreté passe par une nouvelle dynamique et énergie nouvelle qu’on devrait impulsée à cette chambre consulaire . Afin que l’interrogation le Conseil économique et social pourquoi faire trouve une réponse claire.