Au-delà des chiffres annoncés, témoignage de la résilience de la Société nationale des hydrocarbures (SNH) pendant la crise sanitaire de COVID-19, la deuxième session du conseil d’administration de cette entreprise a levé le voile sur une importante perspective pour le Cameroun. Du communiqué sanctionnant les travaux de cette instance, entre le 19 et le 26 novembre, l’on a apprend que la partie camerounaise est en négociation avec une filiale de Sinopec, une société chinoise. « En matière de promotion du domaine minier, des négociations ont été engagées avec la société Addax Petroleum Cameroon Limited, en vue de la conclusion d’un contrat de partage de production (CPP) portant sur le bloc Ngosso, situé dans le bassin Rio Del Rey », indique la SNH. Addax a obtenu, le 19 mars 2004, un permis recherche sur le bloc Ngosso, situé dans un bassin propice aux hydrocarbures et couvrant une superficie de 474 km2, lequel a expiré le 25 janvier 2016, avec à la clé de très bons résultats.
Durant plus d’une décennie, alors que certaines puissances occidentales tentaient de pousser le Cameroun et le Nigéria dans un affrontement militaire, Paul Biya et Olusegun Obasanjo ont choisi la voie de la justice internationale et de la diplomatie. Mais non sans privilégier le pacte tacite de non-agression et de secours mutuel en vigueur depuis 1967. Pourquoi le président Paul Biya a-t-il attendu 14 ans avant de lancer l’exploitation de gisements de pétrole de cette zone tant convoitée ?
Avant le 30 juin 2020, le sous-sol camerounais était régi par les accords spéciaux, conclus depuis 1960, qui donnaient à la France l’exclusivité de l’exploitation de tous les gisements et minerais connus et non connus du sous-sol du pays. Le président de la République a donc préféré attendre l’expiration de ces accords. Depuis juillet 2020, la France, « la mère patrie », n’a plus la mainmise sur le sous-sol camerounais. Occasion pour l’homme du 6 novembre 1982, de mettre en place des procédures pour lancer l’exploitation de cette ressource qui doit bénéficier au peuple camerounais tout entier sans exclusive.
Dès 1982, le président Paul Biya a choisi de conduire son pays vers une indépendance totale, et une industrialisation dans la paix et la stabilité. Seulement depuis la mise en routes des grandes réalisations, en 2011, le Cameroun, havre de paix en Afrique centrale, fait face à un défi sécuritaire sans précédent. Des attaques de Boko Haram, à l’actuelle crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en passant par les attaques à la frontière avec la République centrafricaine, notre pays est visiblement la cible d’un projet de déstabilisation. Le triangle national ne doit son intégrité qu’au président Paul Biya, qui, aux commandes d’une armée professionnelle, bénéficie de l’adhésion massive du peuple à sa vision.