L’information a été donnée par le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, le 13 mai 2019 en présence du Ministre de la recherche scientifique Madeleine Tchuente. C’était à l’occasion de la relance des activités du conseil de direction de l’instance. Ce renouvellement du système informatique va éviter les dysfonctionnements qui entouraient le traitement de certains soldes.
«L’architecture matérielle, infrastructurelle du CENADI est un peu vieillissant (…) Nous avons trouvé des solutions palliatives qui permettent que les salaires continuent d’être servis. Des dispositions ont été prises pour que les experts de CFAO, d’IBM, qui sont déjà là, travaillent. Nous avons un grand espoir que nous allons finir par comprendre ce qui s’est passé». Ce sont les paroles du ministre des Finances, Louis Paul Motaze à l’occasion des travaux.
Plus qu’une réunion de routine, la rencontre du conseil de direction du Centre national de développement de l’informatique s’imposait depuis une vingtaine d’années, en marge de son organe délibérant.
En effet, le centre a tenu la première session de son conseil de direction depuis mai 1993 sous la présidence du ministre des Finances, qu’accompagnait le Ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Madeleine Tchuinté, en sa qualité de vice-présidente.
D’après le Minfi, cette rencontre poursuivait trois objectifs. Le repositionnement du CENADI en tant que technostructure de l’informatique à compétence nationale, sa redynamisation mais aussi, et enfin sa participation au chantier de transformation numérique.
Néanmoins, « les faiblesses sont liées au fait que pendant longtemps, il y a un certain nombre de choses qui n’ont pas été faites et le conseil de direction a pris des résolutions fortes, dont la mise sur pied d’un cadre de réflexion qui doit travailler toutes affaires cessantes afin de présenter, dès la prochaine session que nous allons convoquer, les réflexions sur la relance du CENADI », explique Louis Paul Motaze.
Il est également question pour ce centre chargé entre autres de la gestion du Système informatique de gestion intégrée des personnels de l’Etat et de la solde « Sigipes », de se mettre à niveau pour parer aux menaces constatées. « Jusque-là, nous avons trouvé des solutions palliatives qui permettent que les salaires continuent d’être servis et les dispositions ont également été prises pour que des experts travaillent.
Toutefois, indique Louis Paul Motaze, au mois de septembre 2018 grâce à l’intervention du ministère des Marchés publics et du ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières, du matériel nouveau a été commandé pour prévenir d’éventuelles pannes, afin d’installer un système de Pack-Up, de sorte que, lorsque les machines tombent en panne, un système de réserve prend immédiatement le relai du traitement des salaires.