Regroupant plus de 500 participants venus du continent, la 12e édition du forum tenu à Yaoundé s’est bouclée le 16 novembre 2019.
Le vendredi 16 novembre 2019, la 12e édition du forum africain des infrastructures s’est achevée sur un ton satisfaisant. Déjà sur le plan de l’organisation, l’événement tenu sous le haut patronage du président Paul Biya a battu le record de participation en réunissant 500 participants venus d’Afrique et d’ailleurs. Ils ont eu l’occasion d’échanger sur les procédés à suivre pour finalement aboutir au développement du continent, tout en apprenant les uns des autres. Chacun d’entre eux au regard des différentes articulations du forum, a donc pu prendre conscience de l’urgence pour le continent d’être à la page en terme d’infrastructures.
Regroupés autour des débats ministériels, des conférences plénières et des sessions, ceux qui ont pris part à cette 12e édition n’y sont pas sortis les mains vides. L’heure est donc à l’éveil et à l’engagement parce que, tel que l’a affirmé Paul Tasong, ministre délégué auprès du ministre en charge de l’économie, lors de la cérémonie de clôture, « l’optimisation de la planification, de la programmation et des financements des besoins en infrastructures routières, couplée à l’émergence d’un tissu viable des PME constituent des défis pour le développement optimal des infrastructures de qualité et à moindre coût ».
Ouvert par le Premier ministre, chef du gouvernement, le 12e forum a eu pour fil conducteur : « Infrastructure de transport, catalyseur de l’émergence régionale ». Le thème a permis aux participants de voir les modèles de développement des pays africains qui se démarquent dans le domaine des transports, comme la Tunisie et le Maroc. Les pays qui ont donc encore du chemin à parcourir doivent s’en inspirer, s’activer afin d’améliorer les montages financiers et la maturation des projets. Pour le cas du Cameroun, il a été recommandé de se pencher entre autres, sur le développement du transport de masse en milieu urbain, à côté d’autres nombreux projets intégrateurs. Pour la circonstance, une session d’appel à projets a eu lieu. Elle a permis au Cameroun, à la Tunisie et au Maroc de vendre certains projets ayant besoin de financement soit pour leur lancement, soit pour leur bouclage.
En se séparant, les participants se sont mis d’accord sur le fait que les infrastructures à elles seules ne suffisent pas pour atteindre le développement. Il est donc important qu’elles soient accompagnées d’autres projets dans d’autres domaines, notamment l’agriculture et l’industrie. Le rendez-vous a été pris pour novembre 2020, le prochain pays qui recevra le 13e forum n’est pas encore choisi.