Près d’une dizaine d’incubés de l’ESSEC ont fait montre de leur savoir-faire le 17 octobre 2019, devant le ministre des PME et l’ambassadeur de France au Cameroun.
Les jeunes entrepreneurs de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC) de Douala ont du talent à revendre. Ils en ont fait la démonstration ce 17 octobre lors de la visite du centre d’incubation des entreprises de cette même école par le ministre des Petites et moyennes Entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA), Achille Bassilekin III, et de l’ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou. Ils étaient près d’une dizaine de jeunes incubés de l’ESSEC à exposer sur la transformation des produits agropastoraux, les finances entre autres domaines explorés par ces jeunes à travers le centre d’incubation des entreprises de l’ESSEC. « Nous avons déjà recouvré 80 millions de FCFA auprès des créanciers de nos partenaires. Ceci grâce à l’accompagnement technique et financier du centre d’incubation de l’ESSEC », témoigne Crys Ondoa Onana, entrepreneur.
Après avoir touché du doigt l’immense talent des jeunes entrepreneurs incubés le MINPMEESA est satisfait. « Ceci est une indication non seulement de la créativité de nos jeunes mais surtout de ce que nous devons continuer à faire comme efforts pour les accompagner et leur permettre de développer de nouvelles opportunités », a fait savoir Achille Bassilekin III. Des compétences qui n’ont pas laissé l’ambassadeur de France indifférent. « La France est là pour soutenir la jeunesse camerounaise », a souligné Christophe Guilhou en manifestant son agréable impression face à une telle ingéniosité. Hors mis à l’ESSEC, le ministre Achille Bassilekin III et l’ambassadeur Christophe Guilhou ont également visité le centre d’incubateur privé Kamertech qui a pour but de « permettre aux jeunes qui s’intéressent à la technologie de transformer leurs idées en réalité afin de contribuer au développement de notre pays », selon son président Steve Tchoumba. L’ambassadeur Christophe Guilhou a exhorté les jeunes incubés à s’intéresser davantage aux les projets de ville durable, qu’ils pourraient exposer au sommet consacré à cette thématique prévu en France en juin 2019. Depuis 2010, environ 1,6 milliard ont été mis à la disposition des centres d’incubation par le MINPMEESA pour « rendre pratique la professionnalisation non seulement des enseignements mais surtout la préparation de nos jeunes au monde entrepreneurial, pour qu’ils soient au sortir de leur itinéraire de formation, en mesure de créer leur propre entreprise. La France nous accompagne dans le cadre de certains programmes spécifiques qui ont été mis sur pied par l’Agence française de Développement » a expliqué Achille Bassilekin III.