Les cibles du projet de construction et de réhabilitation des lignes de moyenne et basse tensions, sont situées dans les régions du Septentrion, de l’Est, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
En pleine implémentation dans le Cameroun, le projet d’électrification rurale et d’accès à l’énergie dans les zones sous-desservies au Cameroun (PERACE) va faire bénéficier 687 localités. Situées dans 6 régions (Adamaoua, Nord, Extrême-Nord, Est, Nord-Ouest et Sud-Ouest), des études de faisabilité en cours seront soumises en décembre 2018 pour validation au conseil d’administration de la Banque mondiale.
Les travaux à effectuer pour ce programme consistent en la construction, la réhabilitation des lignes de moyenne et basse tension, la construction et réhabilitation des postes de transformation et la construction de mini centrales.
Prévu pour électrifier près de 370 000 ménages et financé d’une part par la Banque mondiale et d’autre part par l’Union européenne à travers la Banque européenne d’investissement, le projet est estimé à 132 milliards de FCFA.
Pour l’évaluation de la mise en place de du PERACE, un atelier de restitution des rapports provisoires notamment le cadre de gestion environnementale et sociale (CGES), le cadre de politique de réinstallation et le cadre de planification en faveur des populations autochtones (CPPA) se sont tenus du 16 au 17 juillet à Yaoundé.
Pour l’occasion, les experts en électrification, les partenaires techniques et financiers sont mobilisés pour partager avec eux les conclusions et les résultats des documents élaborés.
Selon le secrétaire général du ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee), Malachie Manaouada qui ouvrait lesdits travaux, il était question de susciter la discussion sur les instruments de sauvegarde environnementale et sociale proposés de même que recevoir les observations pour l’amélioration des documents.
Lionel Omgba Oyono, directeur de l’électricité au Minee indique que le PERACE comprend quatre composantes. La première concerne l’électrification rurale par extension du réseau et englobe l’électrification desdites nouvelles localités dans des zones rurales sélectionnées.
La deuxième composante porte sur l’électrification rurale décentralisée. Il s’agit ici de deux projets pilotes de développement d’un partenariat public-privé. Concernant la troisième composante, elle se rapporte à l’appui aux ménages pour les coûts de branchement. Une partie du montant initial du branchement sera payée par le consommateur et le reste sera prélevé sur ses factures suivant les modalités définies par l’Agence de régulation du secteur de l’électricité (Arsel).
La dernière composante quant à elle concerne le renforcement des capacités institutionnelles du secteur de l’électricité et de gestion du projet.