Les deux chambres du parlement ont validé les nouveaux textes en vue du budget pour l’exercice 2019 à Yaoundé.
L’Assemblée nationale, réunie jeudi 29 novembre en séance plénière, a adopté la loi de finances 2019 relative au nouveau budget qui s’élève, en recettes et en dépenses, à la somme de 4850,5 milliards de francs CFA. L’enveloppe connaît une augmentation de 161 milliards de francs CFA en valeur relative et un accroissement de 4,3% en valeur absolue par rapport à l’exercice 2018. Avec cette loi de finances, de nouvelles taxes seront appliquées l’année prochaine sur les boissons gazeuses importées, les cosmétiques, les articles de friperie, les pneumatiques, les véhicules d’occasion, les logiciels et applications téléchargés par des téléphones ou tablettes.
En effet, la nouvelle loi met également l’accent sur certains secteurs prioritaires à l’instar de la décentralisation et du développement local, les services sociaux de base, la construction des infrastructures et l’organisation des futures compétitions sportives.
De plus, ce budget démontre que l’économie camerounaise est sous ajustement du Fonds monétaire international qui a prescrit à ce pays l’amélioration de la gouvernance interne. Les deux parties ont signé à titre de rappel, en juin 2017, la Facilité élargie du crédit qui devrait permettre au Cameroun de bénéficier d’un prêt de près de 400 milliards de francs CFA entre 2017 et 2019.
Par ailleurs dans ce nouveau budget du Cameroun, le secteur de l’éducation s’octroie la part du lion, avec une enveloppe de 675 milliards de francs CFA. Le projet de loi des finances pour l’exercice 2019, respecte le format prescrit par la loi portant régime financier de l’Etat et des autres entités publiques du 11 juillet 2018. A ce titre, il se subdivise en deux parties distinctes, examinées en deux temps. La première partie présente les dispositions fiscales nouvelles qui affectent l’équilibre financier de l’Etat, le niveau de déficit et les modalités de son financement ainsi que l’équilibre financier de l’Etat. La deuxième partie quant à elle, table sur les moyens alloués aux politiques publiques qui devraient être mises en œuvre l’année prochaine. Les grands axes de dépense de ces projets ont été examinés. Le ministre des Finances a d’abord présenté le budget général devant les députés, il a ensuite présenté le ministère des Finances, puis, est passé aux recettes
Par la suite, tout comme à la Chambre haute au Sénat, un défilé des membres du gouvernement s’en est suivi jusqu’au 30 Novembre dernier. Ils ont essentiellement parlé de leur plan d’action devant les sénateurs, parce que tout a été renvoyé pour les dépenses. Cela étant fait, il faudra s’attendre dans les prochains jours à la mise sur pied du rapport général. La volonté des pouvoirs publics sous les auspices des orientations du Président de la République S.E Paul Biya, c’est de consolider la croissance économique dans notre pays en particulier et dans la zone CEMAC en général, pour la rendre plus forte, durable et inclusive. C’est dans cette perspective que le ministre de l’Education de base Youssouf Hadidja Alim a dévoilé les programmes à mettre en œuvre par le département ministériel dont-elle a la charge en 2019 : « Le gouvernement a bien voulu mettre à notre disposition une enveloppe de plus de 226 milliards de FCFA. Plus loin, promouvoir l’autonomisation des jeunes, l’éducation civique et l’intégration nationale, tel est le but à atteindre par le ministère de la jeunesse et de l’éducation civique Mounouna Foutssou entre autres.