C’est ce qui a été constaté le 28 juin à Yaoundé, durant les assises entre les ministres en charge de l’Agriculture et de l’Elevage et les partenaires de la France et de la FAO.
C’est d’abord le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Henri Eyebe Ayissi qui a reçu en audience, l’ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibault qui était accompagné par le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la France, Jean Baptiste Lemoyne.
Les trois personnalités ont partagé sur le projet d’accord-cadre entre le Cameroun et la France, fixant la coopération dans le domaine de l’enseignement et de la formation agropastorale et rurale.
De ces discussions, il ressort que le gouvernement camerounais et celui de la République française ont engagé le processus de mise en place du cadre de coopération spécifique dans le domaine de l’enseignement en trois axes.
*La mise en place de partenariats ou de jumelages entre les établissements français et camerounais.
* Le partage d’expertise publique.
* La mobilité réciproque des apprenants, enseignants, formateurs et personnels, notamment pour des stages à visée professionnelle.
La coopération sera axée sur certains secteurs liés à la formation agropastorale et rurale, tels que le pilotage des politiques nationales et des ressources humaines, la modernisation du dispositif institutionnel et réglementaire du système d’enseignement.
Le même jour, le Minader a co-présidé avec le Dr Taiga, ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), une séance de travail avec une délégation de la Fao en mission au Cameroun. L’objectif de la mission selon Athman Mravili, nouveau représentant de la Fao, était d’apprécier sur place la coopération et d’évaluer sur le terrain les différents projets portés par l’institution au Cameroun.
Le ministre Henri Eyebe Ayissi révélé que toutes les activités associées à la FAO étaient déclinées par des programmes techniques. Le Minader a indiqué que le pays reçoit déjà l’accompagnement technique de la Fao. Désormais l’heure est à l’accentuation des relations entre l’institution internationale et le Cameroun.