Les atteintes à la fortune publique sont devenues au Cameroun un véritable serpent de mer et le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Paul BIYA, Président de la République a décidé de prendre le taureau par les cornes.
C’est dans ce contexte que le Chef de l’Etat tirait la sonnette d’alarme lors de son accession à la magistrature suprême en 1982. Le célèbre « RIGUEUR ET MORALISATION » donnait là la mesure de ce que son action à la tête de l’Etat représentait : une traque sans merci aux prévaricateurs et autres acteurs de la dépravation des mœurs de gouvernance. Seulement sous le feu de l’action l’ambition affichée fut relativisée jusqu’au moment où survinrent les premiers actes à l’encontre de cette classe de citoyens. Entre étonnement et analyses de toutes natures, nombres d’observateurs, parmi les plus introduits avaient perdu de vue l’esprit de la gouvernance prônée par Paul Biya.
Tel que conçu par le chef de l’Etat camerounais le renforcement de la gouvernance est un préalable à la réussite des stratégies de développement. Pour l’homme du 06 novembre, comme aiment à l’appeler certains de ses compatriotes, cette stratégie de développement vise à permettre au Cameroun de disposer plus que par le passé, d’un leadership responsable. Question de mettre sur pied une dynamique en permettant d’apprécier et régenter les évolutions conjoncturelles et structurelles que charrie la globalisation. L’objectif recherché étant d’encourager les principes de performance permettant au Cameroun d’améliorer son attractivité et d’offrir au plus grand nombre le bien-être.
Le renouveau prôné par Paul Biya se structure ainsi autour de cinq piliers de fond. l’instauration et la promotion de la culture démocratique, laquelle, selon Paul Biya passe par la mise en place d’organes institutionnels et l’adoption de mécanismes de régulations fiables, opérationnels et transparents .Tout à côté, le renforcement de la lutte contre la corruption dans tous les secteurs, l’amélioration du système judiciaire , la consolidation de la décentralisation, le renforcement des capacités opérationnelles de l’Etat et la promotion de la gouvernance d’entreprise conforte le commun des concitoyens de Paul Biya nomme aujourd’hui « l’opération Epervier » : l’une des phases les plus perceptibles de la campagne engagée depuis l’accession du deuxième chef d’Etat camerounais à la magistrature suprême. Une opération qui s’intensifie avec des arrestations des ses derniers jours malgré le discrédit que tentent de jeter les pourfendeurs de la république, aidés en cela par des médias internationaux qui vient dans cette opération s’assainissement des mœurs et des finances publiques une opération à tête chercheuse, véritable chasse au sorcière à caractère politique visant à mettre hors d’état de nuire tous les principaux prétendants au fauteuil présidentiel . Que non ! Il s’agit juste de traduire devant les juridictions compétentes, les gestionnaires indélicats qui ont confondu les caisses de l’Etat à leur caisse personnelle. Et comme l’affirmait le chef de l’Etat dans l’un de ses discours « heure est venue pour des gestionnaires malveillants de rendre gorge ». Les conséquences de la prévarication des finances sont nombreuses et on n’en compte plus les morts par manque de soins de santé, les enfants sous scolarisés par manque d’écoles, des villages enclavés par manque de route … etc. Et pour cause, l’avarisme et l’extrême cupidité des certains gestionnaires des entreprises publiques et autres ordonnateurs de dépenses. Le développement du Cameroun ne peut s’accommoder de ces habitudes qui entravent son décollage. Les gestionnaires indélicats n’ont qu’à bien se tenir car, l’épervier, comme une Sentinelle rode au dessus de leurs têtes.