Après « Quelle immense joie », en 2009, « Consécration », en 2012, et « Le Surnaturel », en 2016, Indira prend un « Souffle nouveau », en 2020. Dans un métissage de genre qui ne se fixe aucune restriction, cette nouvelle trouvaille associe harmonieusement Bikutsi, Pop, et Mbolé, cadence qui fait actuellement fureur chez les jeunes. A travers ce quatrième opus, compilation de 19 titres, cocktail de sensations et de rythmes, la jeune artiste convie femmes et hommes, jeunes et vieux, riches et moins riches à l’adoration du Dieu d’Abraham. « Je t’aime Seigneur », « Je laisse tout à Dieu », « Clap for Jesus », « Dieu soit loué », « Saint Esprit », « Ne me laisse pas seul», et « Le goût de ça », en sont quelques titres phares. Dans son œuvre d’évangélisation qui brise les barrières autrefois construites autour du gospel, Indira nourrie une forte conviction.
« J’aurai ma victoire », un titre en featuring avec Serge Beynaud, vient mettre plus d’ambiance et permet à l’artiste d’aller à la conquête du monde. « Jésus n’est pas venu au monde pour sauver les justes », a-t-elle justifié, le 11 novembre, face à presse. Elle a également annoncé la collaboration de grands noms, Bertrand Eba, Salatiel, Bozeur, entre autres arrangeurs. Indira, 18 ans, entend se produire partout où besoin sera, pour le plaisir de tous ses fans sans exclusive, et pour la gloire de Dieu. Les coulisses du succès de la jeune artiste ont été révélées. Rigueur, précision, subtilité, et adoration qui jaillissent de cet album agréable à écouter, sont la combinaison des contributions d’hommes de l’ombre dont, Rodrigues Kouokam, le manager en charge des affaires publiques.
Le dynamisme de cette équipe a hissé Indira sur bien de sommets. En 2016, âgée de 14 ans, elle est devenue la plus jeune artiste au monde à se produire à l’Olympia de Paris. Celle qui a fait du gospel sa vocation depuis l’âge de 6 ans, a remporté le Canal d’or en 2018. Fort de ses quatre albums, avec une cinquantaine de titres, Indira est un véritable modèle de réussite pour la jeunesse camerounaise. Une passion peut en cacher une autre : en plus du gospel, Indira est passionnée de médecine. Elle est étudiante en troisième à la faculté de médecine à Yaoundé.