Depuis la promulgation, par le président Paul Biya, de la loi nº2020/011 du 20 juillet 2020 régissant les associations artistiques et culturelles au Cameroun, il souffle comme un état de grâce au ministère des Arts et de la Culture. Bidoung Mkpatt, le patron du département collectionne félicitations et motions de soutien adressées au président de la République, Paul Biya. Comme d’autres pôles auparavant, l’Art littéraire par, la plume de la célèbre écrivaine Calixte Beyala, a paraphé le livre de félicitations adressées au chef de l’Etat.
« Le chef de l’Etat m’a donné l’opportunité d’avoir ce terrain. Je me suis dit que c’était là une belle occasion qui s’offrait à nous autres artistes, d’avoir un endroit de création », a confié Calixthe Beyala. L’écrivaine de renommée internationale était chez Bidoung Mkpatt, le ministre des Arts et la Culture (Minac), présenter son projet de création d’une résidence pour écrivains à Yaoundé. Il s’agit en effet d’une perspective qui va permettre l’éclosion des talents camerounais de la littérature. Une véritable renaissance, grâce à la sollicitude du président de la République, pour un secteur longtemps délaissé. Après présentation, le projet de Calixthe Beyala a rencontré l’adhésion totale du Minac. Promettant le financer, Bidoung Mkpatt, a instruit ses collaborateurs de mettre sur pied un comité d’évaluation des perspectives, afin de pouvoir travailler sur la réalisation imminente de cet espace de création artistique. La résidence qui sortira de terre en face du Monastère des Bénédictins à Yaoundé, sera un bien commun à tous les artistes écrivains camerounais : romanciers, essayistes, dramaturges, etc.
Le Conseil international des monuments et des sites (Icomos), vient de doter le Cameroun d’un Conseil national des monuments et sites, en portant à sa tête Raymond Asombang. C’est auréolé de ce titre qu’il a présenté le bureau exécutif au Minac. Pendant les échanges, Raymond Asombang et son équipe ont évoqué des sujets d’envergure tels que les candidatures déposées auprès de l’Unesco, afin que certains sites nationaux, notamment le site de Bimbia au volet architectural important sur plusieurs siècles, soient comptés dans la liste du patrimoine mondial.
« Le bureau exécutif du Conseil national des monuments et sites est pluridisciplinaire. Il a beaucoup de compétences et nous avons à cœur d’aider les autorités dans nos missions sur le plan international et national. Il y a des projets en cours qu’il faudra aller défendre à l’Unesco et toutes les compétences seront sollicitées pour que le Cameroun ne perde pas ses atouts du fait de la non-présence de ses spécialistes », a expliqué Théophile Yimgaing Moyo, vice-président du Conseil national des monuments et sites, chargé de la coopération et des conflits. L’Icomos est une organisation internationale non gouvernementale dont l’activité principale est de promouvoir la théorie, la méthode et la technique appliquées à la conservation, la protection et la mise en valeur des monuments. Créé en 1965, le Conseil compte plus de 8 000 membres.