La pandémie de COVID-19, qui continue de circuler affecte tous les aspects de la vie quotidienne, y compris le besoin fondamental de l’être humain de se connecter avec la culture. La fermeture de nombreux sites du patrimoine mondial a fragilisé le lien avec notre patrimoine. L’annulation ou le report de concerts, de représentations théâtrales et de pratiques culturelles communautaires a affaibli les liens qui existent entre les uns et les autres. Le droit fondamental à l’accès à la culture a été frappé de plein fouet, en raison des mesures de confinement et autres restrictions imposées par les Etats pour faire face à la crise sanitaire.
Dans le secteur culturel, la crise a également mis en évidence les vulnérabilités préexistantes du secteur, notamment les moyens de subsistance précaires des artistes et des travailleurs culturels, ainsi que les budgets serrés de nombreuses institutions culturelles. Il est clair que l’ampleur de la contribution économique du secteur culturel a été jusqu’à présent sous-estimée. C’est le cas tant pour la contribution directe à l’économie par le biais des industries culturelles et créatives que pour la contribution indirecte par le biais du secteur du tourisme.
Pour éviter les annulations d’évènements culturels ou de suspension de contrats professionnels enregistrés en série au Cameroun, la Commission des Affaires culturelles, sociales et familiales de l’Assemblée nationale était chez Bidoung Mkpatt, le ministre des Arts et de la Culture, en vue de l’organisation de Journées d’échanges les 27 et 28 mai 2021. « Pour impulser une dynamique à la culture, notre Commission a adopté une loi l’année dernière concernant l’organisation du secteur culturel. Aujourd’hui, nous venons pour voir comment sa mise en œuvre est possible et comment elle a été implémentée. Nous devons le faire ensemble pour que les échanges soient plus fructueux et que nous trouvions des plaidoyers afin que ce vœu du chef de l’Etat soit appliqué. C’est pourquoi nous avons décidé avec le ministre des Arts et de la Culture d’organiser des Journées d’échanges à la fin de ce mois », a expliqué l’honorable Aissa Hamadi Douvaouissa, présidente de Commission des Affaires culturelles, sociales et familiales de l’Assemblée nationale.
Pour sa part, Bidoung Mkpatt a fait savoir que le département ministériel dont il a la charge est prêt à accueillir l’importante délégation et à partager ces précieux moments d’échanges qui permettront aux parlementaires de la commission de bien apprécier les programmes mis en place pour le développement de la culture. Ladite commission pourra également juger le rôle de la culture comme pilier du développement durable des pays, ce qui leur permettra de continuer le plaidoyer concernant la culture comme étant « le ciment de l’unité nationale ».