Oswald Baboké, déjà auteur du livre intitulé La Lettre de la Réunification au peuple camerounais (2013), vient de publier, début septembre 2018, un coffret de deux Beaux-livres consacrés, l’un à la biographie illustrée du président Paul Biya, et l’autre à « ses grandes réalisations économiques ». Chacun des deux livres a un volume de 330 pages, intitulés Les Septennats du Président et Paul Biya, Les Grandes réalisations. La particularité du coffret en question tient au fait qu’il contient des photos inédites du chef de l’État qui retracent le parcours personnel du Président Paul Biya, de sa naissance aux instants présents.
Le Livre I du coffret met en scène les étapes expressives de la vie du Président que l’auteur a choisi de fragmenter en septennats apolitiques, administratifs, politiques et économiques. Le livre II, consacré celui-là, à l’œuvre et aux ouvrages réalisés sous l’impulsion du Président de la République sous l’égide du Renouveau. Le coffret, réalisé par Oswald Baboké, est une Encyclopédie illustrée qui résume, à travers des images de qualité, le bilan du chef de l’État. Ses folios parlent et disent mieux que mille commentaires, ce que le Président Paul Biya a conçu et construit.
Les photographies qui meublent ce livre-exposition de 660 pages ne sont ni des photomontages ni des productions de Photoshop. Les ouvrages exposés, qui sont visibles aux quatre coins du Cameroun, rendent également hommage à l’apport de la Première dame, Madame Chantal Biya, Ambassadrice de Bonne volonté de l’UNESCO, à travers son implication dans l’éducation et la santé. Ce coffret, livre événement de la rentrée 2018 au Cameroun, n’est pas seulement destiné aux admirateurs du Président Paul Biya, il a une valeur didactique et documentaire évidente, utile à la recherche et pour les bibliothèques.
Oswald Baboke relate le caractère singulier de Biya fasse à l’opposition
« L’opposition Camerounaise a tort de croire que PAUL BIYA est faible, indolent, veule, velléitaire. Elle provoque le Chef de l’État en duel, sous la forme d’un défi conditionné. Sûr de lui, impavide, le Président en rit, en coin. On ne le teste pas. Pour lui, le chantage ne marche pas » souligne-t-il dans son ouvrage.
Le Ministre directeur adjoint du Cabinet Civil est revenu sur les évènements de 1991 entre crise économique et villes mortes, qui n’ont pas ébranlé le Chef de l’Etat. « En 1991, à la ferveur démocratique retrouvée, moult activistes s’agitent. Les Partis Politiques exigent la tenue d’une Conférence National Souveraine. C’est un effet de mode calqué sur le mimétisme des troubles sociaux au Bénin, au Gabon, au Congo et à l’ex Zaïre. Les « Villes mortes » ne ressuscitent pas la vie normale. Au contraire, elles s’animent et s’enveniment. Les opposants et les activistes de tout bord en sont convaincus : Le Renouveau ne tient plus qu’à un fil. « PAUL BIYA est fini », grommellent-ils ! Les opposants croient avoir acculé le Président à l’abandon. C’est mal connaître l’homme du 6 novembre. Il n’a pas la passion des pressions. Le 27 juin 1991, le Président doit s’adresser à la Nation. Les opposants se frottent les mains. Ils croient avoir acculé le Chef de l’État dans les cordes. Du moins, le long silence de PAUL BIYA donne l’impression qu’il est à l’étroit. Du discours présidentiel, les opposants n’attendent qu’une seule chose : La programmation de la Conférence Nationale Souveraine… C’est en écoutant le discours que les opposants se rendent compte de la pirouette du Président. Dans son discours, il prend ses adversaires de court : » Je l’ai dit et je maintiens, la Conférence Nationale est sans objet ». En lieu et place du forum tant souhaité par l’opposition, le Président offre la solution de la « Tripartite ». »
Un avenir ouvert
Dans les quartiers de Yaoundé, on veut encore croire en un Cameroun uni. Et l’on n’imagine pas l’avenir sans Paul Biya. Le Silence est son ombre. Il sait que si la parole est d’argent, le silence est d’or. Gouverner pendant des décennies est déjà une victoire politique, sans appel, que lui renouvelle le peuple. La rigueur, la justice, l’intérêt commun, la solidité et la solidarité sont les leitmotivs caractérisant ses septennats. Ceux qui l’imaginent rompu à la tâche et usé par le poids des ans savent-ils à quel point cet homme d’État, qui a vécu modérément et sans excès, a pris soin de son hygiène corporelle et intellectuelle ? Faut-il le côtoyer pour s’en rendre compte ?
Le Sphinx n’a jamais été un octogénaire défraîchi. Sa fraîcheur physique conserve son éclat. Malgré le temps qui passe, il est toujours d’un aspect aimable et charmant. Tel un mage, il est à la page. Son âge fait autorité. Au demeurant, son âge constitue un gage de sécurité et de pondération pour ses compatriotes. Il a aujourd’hui le sage âge de la politique : Clairvoyant, Chevronné, empirique, aguerri, exercé, expérimenté, expert. Il est droit, adroit, debout, vif et sportif. Coutumier des fonctions à très hautes températures, Paul Biya conserve une mémoire alerte. Le Président connaît ses dossiers, et reconnaît ses priorités.
Il gère son temps. Il a la passion du temps. Le Temps du Président ne s’improvise pas et ne s’apprivoise pas. La précipitation et l’agitation ne sont pas, pour lui, des signes de vitalité. Son horloge ne tergiverse pas. Sa mutinerie complexe est un programme rigoureux, mieux, une vision. Qu’on le sache, ses lenteurs apparentes ne sont pas signes d’indécision, mais de réflexion, de pondération, et de maturation. La réflexion mûrie précède l’action. Sa retenue constitue un atout de sagesse.