Malgré des assaillants tapis dans l’ombre qui tentent de torpiller ses actions, le nouveau Directeur du Cabinet Civil de la Présidence de la République, reste un homme d’honneur qui détient plus d’un tour dans son sac afin de déjouer des attaques malsaines. Une aptitude pertinente qui place l’un des hommes de confiance du Président Biya, parmi les personnages clés de cette mouvance du « temps des Grandes Opportunités ».
Arrivé à la faveur du réaménagement ministériel du 2 mars 2018 après ses preuves à l’Ambassade du Cameroun en France, le Directeur du Cabinet civil a piloté la campagne électorale du candidat RDPC et ses alliés durant l’épisode présidentiel. Une marque supplémentaire de confiance. Il remplaçait l’ex-Premier ministre, Philemon Yang qui en avait eu la charge en 2011.
Avant lui, Paul Biya avait successivement eu pour directeurs de campagne, Simon Achidi Achu en 1992 et Peter Mafany Musonge en 1997 et en 2004. Ambassadeur du Cameroun en France, Samuel Mvondo Ayolo a fait une entrée remarquable dans la distribution des cartes aussi bien au niveau du gouvernement que dans l’entourage à la présidence de la République du chef de l’Etat, Paul Biya. Il remplaçait alors Martin Belinga Eboutou au poste de ministre directeur du Cabinet civil à la présidence de la République. Officiellement toujours représentant personnel du Président de la République du Cameroun auprès du Conseil permanent de la Francophonie et délégué permanent de la République du Cameroun auprès de l’Organisation des nations unies pour l’Éducation, la science et la culture (UNESCO) à Paris, ce diplomate âgé de 61 ans, est natif de Sangmelima et le fils de M. Ayolo, un riche commerçant de cacao, et grand partenaire des commerçants grecs de l’époque des années fastes de ce produit au Cameroun. Ami de longue date de l’actuel ministre des Finances, Louis Paul Motaze, ce cadre contractuel d’administration est une tête bien faite.
Titulaire d’un Diplôme d’Études Approfondies en sciences politiques de l’université Jean Moulin de Lyon en France. Quasiment persécuté depuis janvier 2017, M. Mvodo Ayolo a fait l’objet de nombreux persifflages orchestrés et bien orientés dans de nombreux médias camerounais. Lui comme d’habitude, est resté discret et réservé. Plusieurs fois secrétaire général par intérim du ministère des Relations extérieures, il a gravi les différents échelons de l’administration centrale de ce département où il est entré par la direction de l’Information comme cadre contractuel en 1985. Il s’est surtout occupé des rapports avec la presse pendant trois ans avant de devenir sous-directeur des organisations Sud-Sud. L’une de ses empreintes à Libreville au Gabon où il a été ambassadeur du Cameroun avant d’être muté à Paris en 2016 sur décret présidentiel, est le projet relatif à la construction d’une zone de prospérité dans ce pays voisin et ami du Cameroun.
Un poste qui lui donne rang et prérogatives de Ministre depuis le réaménagement ministériel du 02 mars dernier. Pour cet originaire du Sud, il s’agit de renforcer la confiance réitérée par le chef de l’Etat. Surtout que Samuel Mvondo Ayolo est désormais l’un des collaborateurs les plus proches de Paul Biya. Il sera donc dorénavant les yeux, les oreilles, la bouche du président de la République. La fonction de directeur du Cabinet civil a toujours charrié nombre de convoitises dans notre pays. On se souvient que des langues conféraient un pouvoir incommensurable et prodigieux à l’ex-DCC de regretté mémoire Martin Belinga Eboutou. Des langues fourchues lui conféraient même le pouvoir de faire et de défaire des ministres. Des anecdotes dans ce sens révélaient que des personnalités allaient régulièrement le consulter pour négocier des strapontins au sein de l’appareil gouvernemental. Info ou intox ? La seule constante demeure néanmoins que le nouveau venu devra au moins se mettre au niveau de son prédécesseur qui est jusqu’à son départ, resté pendant des décennies, fidèle à son camarade de séminaire, son compagnon et patron pendant des décennies.
A son arc, Le nouveau Directeur du Cabinet civil de la présidence de la République a signé l’éditorial de la 48e édition du « Temps des réalisations » en appelant les camerounais à rester lucides et à faire le bon choix au cours de la dernière année électorale. En s’appuyant sur l’adresse du chef de l’État du 31 décembre 2017 à la Nation, le DCC a mis l’accent sur le caractère incontournable de la paix et de la sécurité dans toute œuvre de construction nationale. D’où son appel à faire confiance au président Paul Biya, « homme d’État aux qualités exceptionnelles, garant avisé de ces valeurs » qui est présenté comme « l’homme de la situation ».
L’éditorial du DCC évoque la mise en place par le chef de l’État du Conseil constitutionnel. Ce faisant, souligne-t-il, le président Paul Biya parachève la mise en place progressive des institutions prévues par la Constitution et pose les bases solides d’une société démocratique et d’un État de droit au Cameroun.
Dans la même foulée, le DCC a évoqué la création du ministère de la Décentralisation et du développement local comme traduction de la volonté du Chef de l’État d’accélérer le processus de décentralisation. De même, relève-t-il, le réaménagement du gouvernement du 2 mars 2018, en plus de donner une nouvelle impulsion à l’action gouvernementale, marque la volonté du chef de l’État de « bâtir une nation où aucune communauté ne devrait se sentir exclue de la gestion de la chose publique ».
Se tournant vers l’avenir, et en se fondant sur les perspectives de croissance et la capacité de résilience de l’économie camerounaise, Samuel Mvondo Ayolo observe qu’il est plein de promesses, avec les derniers mouvements du 4 janvier 2019, avec des responsabilités données à des jeunes cadres au sein de nombreux départements ministériels. Le 20 Mai 2019, pour l’exercice d’unité nationale acte 2 depuis sa venue, c’est avec maestria que le DCC s’est confiné à ses missions pour la grande réussite de l’évènement national des plus rassembleurs.