Dans le cadre de la RECAN édition 4, le Ministère des arts et de la culture a mis les petits plats dans les grands. Une conférence a été organisée le 27 Septembre 2019 au Musée National à cet effet.
C’est en présence des éminences grises que la rencontre a eu lieu sous la houlette du Ministre des arts et de la culture Ismael Bidoung Mpkatt, dont le Pr Mathias Eric Owona Nguini, le Pr Jean Emmanuel Pondi, la Représentante Cameroun de l’UNESCO entre autres. Il était question d’éplucher l’urgence de la mise en place des fédérations artistiques au Cameroun, pour une meilleure discipline et rendement des acteurs culturels. Une option mis en scelle par le MINAC à travers cette année la mise sur pied des Attachés de Presse pour chacun des 23 pôles qui étaient formés. Le Ministère des arts et de la culture veut par cette initiative mettre en œuvre une nouvelle vision de la Culture au Cameroun, en épousant la philosophie si chère au Président de la République Paul Biya.
Placée sous le thème des défis et perspectives pour la dynamique des pôles artistiques et culturels, Charia Bardeshi de l’UNESCO, n’a pas manqué de saluer cette nouvelle mise en forme pour la valorisation de notre patrimoine culturel. La structuration du mouvement culturel demeure l’un des vœux de l’Etat comme l’a précisé le Ministre Ismael Bidoung Mpkatt dans son propos liminaire.
Pendant les trois semaines de la RECAN 2019, l’encadrement des élèves et étudiants à travers les activités artistiques et culturelles a été majeur pour qu’ils participent tout au long de leur cycle de formation à l’avènement des citoyens exemplaires dans notre pays. En réalité, il s’agissait d’affiner leur sens critique, leur goût du beau, leur sensibilité, leur professionnalisme de manière à enrichir et diversifier tout le potentiel dont regorge le pays.
Selon le Minac, force est de constater que les nations s’illustrent de plus en plus par le développement des industries culturelles. Le Cameroun a parfois manqué de prendre part à des rendez-vous internationaux de ce secteur du fait de l’absence des finances et aussi des compétences dues à des catégories de jeune. Les vides institutionnel et juridique sont également au banc des accusés. De ces faits, il s’avère un impératif de synergie sur le triple plan éducatif, économique et politique de tous les acteurs, coordonnateurs, artistes, professionnels et enseignants.
De plus, il était question de susciter à l’endroit des acteurs l’éveil et la sensibilité artistique à une meilleure acquisition des connaissances et des repères culturels, afin de créer des cadres d’échanges tout comme les fédérations. Au plan économique, doter le Cameroun d’un réservoir capable de porter au plus haut niveau ses valeurs culturelles, et de faire de ce secteur une importante source de devises. Au plan politique, de favoriser le brassage des cultures dans la conscience de la jeunesse, afin de favoriser l’intégration et l’unité nationale et partant le vivre ensemble harmonieux pour un Cameroun émergent. Pour ce faire, il faudra compter avec la rentrée culturelle et artistique nationale 2019, rendue à sa quatrième édition et avec pour thème : « contribution du sous-secteur Art et Culture dans la consolidation toujours davantage de la paix, de l’unité et du vivre-ensemble harmonieux pour un Cameroun émergent. »