Vendredi, 16 mars 2018, une date à inscrire en lettres d’or dans les annales du Ministère de la Santé Publique au Cameroun.
Par une cérémonie officielle riche en couleurs, le ministre de la Santé Publique a lancé de manière officielle l’accord de subvention du fonds mondial de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme d’un montant de 108 milliards de FCFA. Fonds mis à la disposition du Cameroun pour la seule période de 2018-2020, afin de réduire de façon considérable, ces maladies qui attristent quotidiennement de nombreuses familles, et annihilent les efforts socio-économiques de plusieurs années.
La partie camerounaise était représentée par André Mama Fouda, ayant à ses côtés le Secrétaire d’Etat à la Santé publique Alim HAyatou, Et l’Organisation Mondiale de la Santé, l’OMS, la régionale manager des Fonds mondial, Tina Glaser et soutenu par l’ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibaut , les représentants des ambassadeurs des Etats –unis ,et du Royaume d’Espagne . Madame la manager régionale de l’OMS a saisi cette opportunité pour témoigner sa gratitude et ses remerciements aux donateurs pour ces efforts qui participent à l’amélioration de la santé des populations et magnifier la coopération internationale.
La coopération entre le Cameroun et le fonds mondial remonte en 2003 et c’est la première fois qu’un tel niveau de financement est atteint. Pour récapitulatif, c’est un total de 230 milliards de FCFA qui ont été alloués au Cameroun en 15 ans de coopération , pour 15 accords signés , dont sept(7) pour le Vih, cinq( 5) pour le paludisme et trois(3) pour la tuberculose. .
Le cahier de charges de ce don repose de préférence pour le Sida, au dépistage , au traitement , à la prise en charge et au suivi des personnes vivant avec le Vih. Le programme porte aussi sur la transmission mère-enfant, au renforcement du système d’approvisionnement, à la promotion de l’utilisation des préservatifs, à la lutte contre la stigmatisation et à la discrimination, entre autres. Concernant le paludisme, la lutte anti vectorielle (distribution de 12 millions de moustiquaires) , au traitement préventif intermittent chez la femme enceinte , la prise en charge des cas de paludisme et du renforcement du système communautaire . S’agissant de la Tuberculose, il prévoit la recherche active des cas de tuberculose, la notification de ces traitements, à leur diagnostic et au traitement de la maladie multi résistance et au dépistage du Vih chez les patients tuberculeux.
Les partenaires internationaux, ont enjoint les coordonnateurs des différents programmes au front de la lutte contre ces maladies à s’engager sans attendre les activités qui ont sous-tendu leur plaidoyer, leurs requêtes et à se mobiliser et à continuer les efforts et tout mettre en œuvre pour que les objectifs fixés soient atteints dans les brefs délais. Car ces trois maladies plombent considérablement le développement et l’émergence du Cameroun. Car la santé est le levier de développement.