Suite à la décision du président de la République, en date du 4 octobre 2019, de l’arrêt des poursuites contre certains responsables et militants de partis politiques arrêtés pour des faits commis dans le cadre de la contestation des résultats de la récente élection présidentielle, 102 opposants ont été libérés samedi dernier.
« Je voudrais apparaître comme celui qui a apporté la démocratie et la prospérité au Cameroun ». Ce vœu du président Paul Biya, formulé sur radio Monté-Carlo au micro de Yves Mourousy en 1990, se réalise au fil du temps.
La démocratie camerounaise réalise chaque jour de significatives avancées. Après l’avènement des libertés et du pluralisme politique aux premières heures des années 1990, la mise en place de toutes les institutions prévue par la constitution, l’organisation régulière des élections font du pays de Paul Biya un territoire où la volonté de la majorité est respectée.
La prospérité du Cameroun est inscrite dans l’ambitieux programme visant l’émergence à l’horizon 2035. Des grandes ambitions, il est passé aux grandes réalisations au chapitre desquelles se hissent le port en eau profonde de Kribi et le second pont sur le Wouri. Actuellement, le dernier palier de ce programme ouvre la porte aux grandes opportunités. Pour y parvenir, le président de la République a besoin de tous ses compatriotes sans exclusive. L’heure est à la paix. Toutes les filles et tous les fils du triangle national et de la diaspora doivent saisir l’opportunité de la main tendue du président Paul Biya pour bâtir ce pays prospère qui a toujours fait la fierté du continent.
Paul Biya imputrescible mendiant de la paix
Homme pondéré, empreint d’humanisme a toujours opposé la recherche de la paix, à toutes les situations de crise aussi bien dans le monde que lorsque le Cameroun a souvent été directement impliqué. Le cas de la résolution pacifique du conflit frontalier sur la presqu’île de Bakassi lui a valu le prix de l’Union panafricaine des avocats « pour la résolution pacifique des conflits ». En bon pédagogue, face à la montée de la barbarie dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, il a convoqué le grand dialogue national pour que triomphe la paix, l’unité nationale et le vivre-ensemble. Devant les partitions des uns et des autres, Paul Biya a surgi en décidant de l’arrêt des poursuites de 333 détenus dans le cadre d’exactions commises dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Au-delà de cette crise, dans un élan de construction d’une paix durable au Cameroun, il décide de la libération du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Maurice Kamto, et de ses alliés. La démarche présidentielle a une dénomination : la recherche perpétuelle de la paix et de l’apaisement. Son ambition de faire du Cameroun une démocratie prospère a besoin de fermeté et de pondération comme carburant. Par ces actes, l’homme du renouveau démontre, s’il en était encore besoin, qu’il est le seul capitaine à bord du grand navire Cameroun.
La formalisation de la libération de Maurice Kamto
La décision du président de la République a été formalisée au cours d’une audience spéciale au tribunal militaire de Yaoundé, le 5 octobre 2019. Après les réquisitions du commissaire du gouvernement, le lieutenant colonel Tade Éric Constant, le président du tribunal, le colonel Bengono Mbazoa épouse Eko Eko, a constaté l’arrêt des poursuites et a ordonné la libération des 102 opposants dont Maurice Kamto, leader du Mrc. L’article 13 alinéa 4 de la loi 2017 sur le code de justice militaire encadre ce type d’audience motivée par la paix sociale et l’ordre public. Cet article donne le pouvoir au chef de l’État d’arrêter les poursuites pour la préservation de l’ordre public.