Une conférence y afférente s’est ouverte à Kigali du 1er au 2 Novembre 2018 au sein de l’Assemblée nationale rwandaise.
La 11ème conférence des femmes du Parlement Panafricain a pris corps sur le thème de la « Lutte du parlement panafricain contre la corruption » au Rwanda. Il était question pour les femmes parlementaires de dresser un bilan de ce fléau, et de mettre en lumière les conséquences de telles pratiques sur la vie socio-politique des Etats africains. Il en ressort que les femmes et les enfants sont les victimes qui souffrent le plus de la corruption dans le continent.
L’Union Africaine, qui a fait de la lutte contre la corruption l’une de ses préoccupations centrales, a indiqué que l’Afrique per en moyenne chaque année 50 milliards de dollars. La secrétaire générale du Bureau de l’Union Africaine Miarom Begoto, a surenchérit en précisant que près de 66% des femmes n’avaient pas accès aux services essentiels à cause de la corruption. Des données alarmantes évaluées par le Programme des Nations Unies pour le développement. Le Président du Parlement Panafricain Roger Nkodo Dang, assistant aux travaux tout comme les autres 88 membres, a exhorté les participants à soumettre des propositions à l’aide des outils juridiques en leur possession. Par ailleurs, la Première Dame du Rwanda Jeannette Kagamé, a invité les femmes à se mettre en avant continuellement pour éradiquer la corruption en Afrique. La convention de l’Union Africaine sur la prévention de la lutte contre la corruption, sera l’une des armes de droit sur laquelle les parlementaires s’appuieront pour mener le combat. Les hommes sont également appelés à mettre à bras le corps tout étant que la lutte contre la corruption n’est pas uniquement une affaire de femmes. L’amélioration des conditions de vie des populations reste donc pour les parlementaires la finalité de cette lutte.