Durant près d’une semaine, auteurs, lecteurs et d’autres acteurs du livre ont célébré ce support à Yaoundé.
La troisième édition du Salon international du livre (Silya) s’est tenue à Yaoundé au Musée National du 08 au 13 mai. Ouvert sous le thème : «Le livre, outil de consolidation de la paix et de l’unité», par le ministre des Arts et de la Culture (MINAC), Narcisse Mouelle Kombi, représentant du Premier ministre, chef du gouvernement. a mis un point final à cette rencontre portée par l’amour du livre, et placée sous le haut patronage du chef de l’Etat.
Des centaines de maisons d’éditions, d’écrivains, d’imprimeurs, de libraires, entre autres, et des lecteurs et autres curieux ont rythmé la salon.
Il n’y avait pas que ça. Tables-rondes, conférences de presse, spectacles, expositions sur les grandes figures de la littérature, ateliers d’écriture et de bande dessinée, lectures publiques et plus encore, ont été les ponts entre les différents maillons de l’industrie du livre.
Pabe Mongo, président de l’Association des poètes et écrivains du Cameroun (APEC), a félicité la qualité de « cette fête de l’esprit », qui a occupé la vie littéraire du ces 6 jours durant. L’illustre auteur camerounais demeure confiant. Il est certain que le livre, dans le contexte actuel, se dresse comme une nécessité de vaincre par l’intégration, de dépasser les conflits fratricides de l’unité nationale et de s’opposer au terrorisme qui freine le développement intellectuel.
Le Silya s’est clôturé sur un ton de satisfaction sous la conduite du MINAC, représentant du premier ministre, Une remise de présents aux invités spéciaux et aux écrivains étrangers venus feuilleter ces quelques centaines de livres avec leurs confrères du Cameroun.
Narcisse Mouelle Kombi a reconnu que l’organisation du salon n’était parfaite, et a exhorté l’équipe organisatrice à travailler dessus.