L’élection présidentielle en Egypte qui s’est déroulée les 26, 27 et 28 mars 2018 semble avoir rendu son verdict. Les égyptiens ont dans une large majorité accordé leur suffrage au Président sortant Abdel Fattah Al-Sissi dans un scrutin qui l’opposait à Moussa Moustapha Moussa. Ce dernier a recueilli 3,1% des voix contre 96 ,9% pour Abdel Fattah Al-Sissi. Il est a noté que bien que le taux de participation soit de 40%, le refus de participer à l’élection est aussi l’expression de la démocratie du même titre qu’aller accomplir par voie de vote son devoir civique.
Les spécialistes du Maghreb et du proche orient voient en Abdel Fattah Al-Sissi, celui là qui est capable d’assurer la protection des personnes et des biens, mieux encore, de veiller à la stabilité du pays dans une Proche Orient soumis à des tensions récurrentes. Face à la montée de l’extrémisme violent et aux attaques répétées et assassinats perpétrés contre les forces de l’ordre égyptienne, les égyptiens ont choisi la voie de la sagesse, la voie de la stabilité que celle de l’incertitude qui aurait pu les conduire au choix d’un candidat sans états de services reconnus pour la nation. La sécurité des populations a prévalu.
Sur le plan international, Abdel Fattah Al-Sissi, l’homme fort a réussi à rétablir la sécurité et surtout protéger la minorité chrétienne. Il a relancé l’économie par des mesures sociales pénibles mais idoines qui ce sont soldées par la suppression des subventions étatiques sur les denrées de premières nécessités et le tourisme balnéaire, véritable source de devises du pays reprend de plus belle. Pour continuer, il est un acteur de poids dans la lutte contre le terrorisme et l’immigration clandestine. Les Egyptiens en majorité ont le sentiment que seul Abdel Fattah Al-Sissi est l’homme de la situation, face à une sous-région en ébullition où la Palestine, et l’Israël se regardent d’un œil de guerriers.
Au final, après 2014, le Président égyptien entame un nouveau mandat à la tête du pays des Pharaons. Il n’a qu’un objectif : remettre l’Egypte sur la scène internationale, faire du tourisme un levier de développement, sécuriser davantage le pays, lutter contre le terrorisme et relancer de fort belle manière l’économie. Bon vent Al Sissi !