Le ministre de l’habitat et du développement urbain, est la cible à tort de personnes tapies dans l’ombre qui veulent voir en lui, le responsable des incapacités actuelles de la société HYSACAM à assurer le ramassage d’ordures dans de nombreuses villes du pays.
Depuis plusieurs mois, plusieurs villes du pays sont assaillies par ce qu’il convient d’appeler aujourd’hui « LA CRISE DES ORDURES. » Nombreuses sont les artères des métropoles à l’instar de Douala, Yaoundé ou le spectacle est ahurissant avec des tas d’immondices qui jonchent les rues. La société HYSACAM chargée de la collecte et de la gestion en général des ordures semble dépassée. Les mesures prises par le Chef de l’Etat en Janvier 2017 d’ouvrir la concurrence dans ce domaine de l’assainissement, visent à faire entrer de nouveaux acteurs en la matière, qui détiendraient des offres pertinentes. Côté HYSACAM cette situation est due en partie à l’Etat qui est encore débiteur. Le chef d’agence de Yaoundé, M. Claude Ebouté MBAPPE soulignait par ailleurs, que l’Etat à régler une partie de l’ardoise qui s’élevait à 13 milliards. Les 55% sont toujours attendus. Ce paiement partiel a permis à HYSACAM de se déployer dans certains points de la ville de Yaoundé par exemple.
Le ministre Jean Claude MBWENTCHOU qui a effectué une descente sur de nombreux pôles critiques d’ordures, a pu constater qu’HYSACAM s’attelait déjà à la tache notamment au marché Mendong, NIKKI Biyémassi, Marché Acacia, Marché Etoudi. Et cela en présence du délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé Gilbert TSIMI EVOUNA et de son secrétaire d’Etat. Toutefois, depuis plusieurs semaines certaines personnes dissimulées dans l’ombre estiment que le ministre Jean-Claude Mbwentchou est le responsable de cette situation d’insalubrité en milieu urbain.
Or ce sont des aveux de méconnaissance des textes qui encadrent les missions dévolues à ce département ministériel. Au regard de la loi N°2012/384 du 14 septembre 2012, portant organisation du ministère de l’habitat et du développement urbain, il est chargé : d’élaborer la politique gouvernementale au sein de ces deux niveaux de compétences, d’assainir les villes et du suivi et respect de l’application des normes en matière d’assainissement et drainages, respect des dispositions en matière de gestion des ordures ménagères.
Par conséquent, il ne revient donc pas à ce ministère de faire la police derrière HYSACAM puisqu’il est une institution purement technique. De plus c’est la Communauté urbaine de Yaoundé qui travaille en synergie avec cette entreprise citoyenne pour l’hygiène et la salubrité. Laisser donc croire qu’il s’agit du ministre qui en est le responsable, cela s’apparente à une cabale médiatique destinée à ternir l’image de M. Jean- Claude MBWENTCHOU, réputé très travailleur. Ce sont donc des gens qui lorgnent son fauteuil, qui se livrent à ces méthodes toxiques et peu reluisantes dans le but de distraire l’opinion et d’éloigner le peuple des véritables enjeux qui se posent actuellement.
Né le 9 mars 1966 à Douala,cet originaire du département du Ndé, est ingénieur de génie civil de l’école polytechnique de Yaoundé, et ce depuis 1983 ; il possède une maîtrise en aménagement urbain. Cet expert des questions urbaines détient aussi une formation d’ingénieur principal des travaux publics. Extraverti et tourné vers l’excellence,il est Coordonnateur national du Programme de Gouvernance Urbaine (PGU 2005 – 2011), Point-Focal ONU Habitat du programme participatif d’amélioration de Bidonvilles (PPAB) au Cameroun (2010 – 2011), avant d’occuper le poste de ministère actuel à la faveur d’un remaniement ministériel le 9 décembre 2011, dont la confiance a été renouvelée à la suite du réaménagement du 2 mars 2018.