Vendredi 26 juillet 2019 à Yaoundé, la France, via l’Agence française de développement, a signé avec le Ministre de l’Économie, de la planification et de l’aménagement du territoire deux conventions d’appui à l’État camerounais, pour un total de plus de 100 millions d’euros.
Ces accords permettent d’octroyer la dernière tranche du Prêt de soutien budgétaire et d’appuyer le développement du Musée national de Yaoundé. Dans le cadre de la coopération franco-camerounaise, l’Ambassadeur de France au Cameroun arrivé en fin de séjour, S.E.M. Gilles Thibault, et l’Agence française de développement (AFD) ont signé avec le Ministre de l’Économie, de la planification et de l’aménagement du territoire, M. Alamine Ousmane Mey, deux conventions de soutien de l’État camerounais.
La première vise à octroyer un crédit de 100 millions d’euros, soit 65 milliards de francs CFA. Cet appui constitue la troisième et dernière tranche du Prêt de soutien budgétaire (PSB) triennal de 300 millions d’euros. Celui-ci accompagne le Cameroun dans la mise en œuvre de son programme économique et financier, conclu en juin 2017 avec le Fonds monétaire international (FMI). Les conclusions de la quatrième revue du FMI ont d’ailleurs récemment attesté des bonnes performances du Cameroun dans l’exécution de ce programme. Le PSB devrait ainsi contribuer à la stabilisation macroéconomique du pays.
La seconde convention s’inscrit dans le cadre du troisième Contrat de de désendettement et de développement (C2D) signé entre la France et le Cameroun. Il s’agit du deuxième projet pour la promotion du patrimoine culturel financé via cet instrument. Un million d’euros (655 millions de francs CFA) vont ainsi être consacrés au développement du Musée national de Yaoundé. Ce nouveau projet permettra de garantir l’intégrité et la valorisation des collections et de hisser le musée au niveau des meilleurs standards muséographiques.
Si les domaines d’intervention la macroéconomie et la culture semblent à première vue très éloignés, ils sont en réalité complémentaires. « C’est l’agrégation de ces différentes dimensions qui peut permettre d’espérer un véritable progrès sociétal, au service de chaque individu » a déclaré l’Ambassadeur lors de la signature.