Dans une vidéo d’une minute, largement partagée sur les réseaux sociaux, la fille aînée du président de la République du Cameroun reprend les gestes barrières à la propagation du virus, en les commentant en français et en anglais.
A la suite des mesures contenues dans le plan de riposte décidé par le président de la République, Brenda Biya, est montée au créneau pour sensibiliser les Camerounais. En choisissant les réseaux sociaux pour passer le message : « protégeons notre pays », elle vise particulièrement la jeunesse camerounaise, baptisée « génération tête baissée ». Sur la toile Brenda Biya invite tous les Camerounais à cultiver les bons réflexes pour stopper la flambée du Covid-19 au Cameroun. Parce que le Cameroun doit accueillir les fils du continent africain et du monde lors de grands rendez-vous sportifs tels que le CHAN 2020, la finale de la Champions League africaine initialement prévue en mai 2020 au stade de Japoma à Douala, et surtout la CAN 2021, Brenda Biya dit STOP AU CORONAVIRUS. La répétition étant la mère de l’éducation, elle rappelle en actes et en paroles, dans les deux langues officielles au Cameroun, les mesures barrières.
L’essentiel des mesures barrières
Face à l’épidémie de coronavirus, Brenda Biya a saisi l’occasion de rappeler les diverses mesures de prévention, moyen le plus efficace pour se protéger du virus selon les experts. Entre autres gestes essentiels, elle a recommandé :
1. Bien se laver les mains, le premier geste-barrière
Comme pour toute épidémie, un lavage régulier et efficace des mains est indispensable pour réduire les risques de contamination. Pour bien se laver il est recommandé de :
- les passer sous l’eau ;
- les savonner de préférence au savon liquide puis les frictionner pendant 30 secondes ;
- un lavage complet doit comprendre les ongles, le bout des doigts, les paumes et l’extérieur des mains, les jointures et les poignets ;
- les rincer à l’eau claire ;
- sécher les mains sur une serviette propre ou à l’air libre.
2. Le gel hydro alcoolique, un allié face aux épidémie
A défaut d’eau et de savon, utilisez un gel hydro alcoolique pour vous nettoyer les mains. Les règles sont les mêmes, le geste est à répéter à chaque fois que nécessaire.
Ce réflexe permet d’inactiver le virus s’il est présent sur vos mains. Pour la fréquence, répétez ce geste dès que nécessaire, soit :
- dès que vous arrivez chez vous ou au bureau ;
- après avoir pris les transports en commun ;
- après chaque passage aux toilettes ;
- avant de vous occuper d’un enfant et après l’avoir changé ;
- avant de cuisiner ou de passer à table,
- après avoir toussé ou éternué.
3. Le masque, dans certains cas seulement
Depuis le début de l’épidémie, les pharmacies doivent faire face à une demande accrue de masques respiratoires, nombreuses se retrouvent en rupture de stock. En réalité, ce réflexe n’est pas utile pour se protéger de la maladie.
« Le port de ce type de masque par la population non malade afin d’éviter d’attraper la maladie ne fait pas partie des mesures barrières recommandées et son efficacité n’est pas démontrée« , a précisé Brenda Biya.
En effet, le port du masque est utile pour ne pas diffuser la maladie par les postillons (toux, éternuements), mais pas pour éviter de l’attraper.
Par ailleurs, en cas de contact prolongé avec une personne contaminée, ces masques en papier n’offrent pas une protection suffisamment efficace, notamment parce qu’ils laissent passer de l’air non filtré.
Il existe alors des masques « de protection respiratoire » (type FFP2), équipés d’un dispositif de filtration des poussières et des agents pathogènes. Ils sont indiqués pour « les personnes en contact avec des personnes malades, pour éviter de contaminer les infirmières ou les médecins qui les prennent en charge », selon la fille aînée du président Paul Biya. Pour ces derniers, le port de gants et de lunettes de protection est également prévu.
4. Eviter les contacts proches
Le coronavirus se transmet par les postillons notamment par le biais de la toux et des éternuements. Un contact étroit est aujourd’hui considéré comme nécessaire à la transmission du virus. Il est recommandé de limiter les contacts humains proches. « On ne se fait plus la bise, on ne se serre plus la main« , rappelle Brenda Biya.
Un devoir républicain
Avec cette sortie Brenda Biya, dont les comptes personnels sur les réseaux sociaux comptent des millions de followers, démontre son appartenance à la société camerounaise, l’attention qu’elle accorde aux problèmes de son pays. En réalité, avant d’être fille du président de la République, Brenda Biya est une jeune camerounaise qui vit les problèmes de son temps. Alors taisons nos différences, suivons Brenda Biya pour faire de la lutte contre le COVID-19, une cause nationale.