En 19 ans, Mme Chantal Biya, la première dame et son association caritative, le Cerac, ont amélioré la condition de milliers de personnes à travers le pays.
L’aventure démarre par une soirée de gala organisée le 8 mai 1999 dans les salons de l’hôtel Hilton à Yaoundé, à l’occasion de la « Nuit de la solidarité », dédiée à une collecte de fonds relative au lancement d’un programme spécifique dédié à la femme rurale. C’est l’aboutissement d’un rêve que l’épouse du chef de l’Etat, Mme Chantal Biya, nourrit depuis 1995.
De source introduite, elle a juste une année au palais de l’Unité après son union avec le président de la République, lorsqu’elle se met à songer à capitaliser la somme de ses relations. C’est qu’en un an, les sollicitations sont nombreuses, tant de la part d’amies de longue date que d’inconnues pauvres et vulnérables.
Elle paie des scolarités, finance formations et autres stages, installe même professionnellement quand cela est possible. Des contacts qu’elle noue, elle décide de rendre bénéficiaires la femme rurale et toutes les familles nécessiteuses du Cameroun. Se refusant de faire chemin seule dans une œuvre qui s’annonce haletante mais passionnante, l’épouse du chef de l’Etat pense à une association. Elle fonde le Cercle des Amis du Cameroun (Cerac). C’est le fer de lance et le démarrage de son immense œuvre caritative.
L’institution s’engage dans les projets sociaux relatifs à la santé, l’éducation, la lutte contre la maladie en général et le Vih/Sida particulièrement, au soutien accordé aux femmes rurales, à l’assistance aux catégories sociales vulnérables et défavorisées, ainsi qu’à l’accès à l’eau potable.
De Yaoundé, la capitale, à l’Extrême Nord, en passant par le Nord, l’Adamaoua, l’Est, le Sud, le Littoral, le Sud-Ouest, l’Ouest, le Nord-Ouest, le Cerac visite toutes les régions du pays. Ne craignant ni les longues distances, ni les intempéries, encore moins la fatigue, les dames du Cerac se mobilisent d’année en année pour descendre dans les zones reculées.
Lolodorf, Olamze, Noni, Mbouda, Kumba, Mundemba, Mbang, Ngambé, Ngon, Nguinda, Meiganga, Amchilda, Mokolo, Nguélémendouka, Ndop, Topo Famleng, Santa, Ntui, Doukoula, Tokombéré, Ngoyla, Tignère, Santchou, Yokadouma, Menji, Mbengwi, Guider, Gashiga, Bangou… le Cerac écume villes et villages chaque année pour lutter contre l’extrême pauvreté.
Et ce sont de véritables cornes d’abondance que l’association déverse à chaque descente sur le terrain. Ecoles Soutiens multiformes aux femmes rurales, dons d’équipements agricoles et de médicaments, entre autres. Les résultats de cet engagement du Cerac ne se font guère attendre.
Des enfants étudient dans de meilleures conditions dans les zones reculées, des regroupements féminins ruraux produisent mieux et améliorent l’existence des familles, des femmes deviennent autonomes en générant honnêtement leurs revenus…
Un impact dont les échos ont vite fait de franchir les frontières nationales, amenant d’autres premières dames africaines à recourir à l’expertise du Cerac pour implémenter la même dynamique dans leurs pays.
C’est le cas de Mme Constancia Obiang Nguema, première dame de Guinée équatoriale, marquée par l’initiative et la riche expérience du Cerac.