Le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a lancé les activités du Centre de coordination pour l’assistance humanitaire dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest, jeudi 14 mars 2019, en présence des partenaires internationaux.
Les chefs des missions diplomatiques ont été informés de la situation épouvantable dans les deux régions et des activités menées pour venir en aide aux populations en détresse. Les membres du comité d’assistance humanitaire ont accepté de respecter scrupuleusement le code de conduite régissant le travail sur le terrain, afin d’aider les masses de plus en plus souffrantes. L’Assemblée des pays amis, parmi lesquels les ambassadeurs des États-Unis d’Amérique, la France, l’Allemagne et l’Union européenne, a écouté les différents défis sur le terrain et décrit la démarche du gouvernement face au problème. À la fin de la réunion, le ministre Paul Atanga Nji a de nouveau tendu la main aux membres de groupes armés encore dans les brousses.
Il garantissait la sécurité et la protection des ex-combattants s’ils se repentaient véritablement et s’inscrivaient auprès du Comité national pour la démobilisation et la réintégration du désarmement. «Permettez-moi de préciser très clairement que ceux qui déposent leurs armes n’iront pas en prison. C’est l’instruction du chef de l’Etat » a-t-il déclaré devant la presse. Le Plan d’assistance humanitaire a été créé par le président de la République et lancé par le Premier ministre le 20 juin 2018.
Il s’agit essentiellement d’aide aux personnes déplacées à l’intérieur de leur pays; ceux qui ont fui la violence dans les régions troublées du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Pour une meilleure coordination de l’assistance, le Centre de coordination pour l’assistance humanitaire a été créé le 21 novembre 2018 pour un budget estimé à 12,7 milliards FCFA. À ce jour, 75 000 familles ont reçu une aide humanitaire.
Rappelons que huit mois après le lancement du plan d’assistance humanitaire d’urgence dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, victimes des exactions de groupes sécessionnistes depuis novembre 2016, les membres du gouvernement camerounais s’étaient réunis le 21 janvier 2019 à Yaoundé, sous la conduite du ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji. Il mentionnait que l’aide avait déjà été distribuée dans douze arrondissements dans la région du Sud-Ouest et onze arrondissements dans le Nord-Ouest.