Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Jean-Claude Mbwentchou a lancé le 20 avril à Yaoundé une étude portant sur leur aménagement.
C’est pour assurer une occupation harmonieuse des abords de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen selon un standard particulier et de limiter l’extension anarchique de la ville que le ministre de l’Habitat et du Développement urbain (MINHDU) a procédé le 24 avril à Yaoundé au lancement des études y relatives.
Pour Jean-Claude Mbwentchou, bien que les travaux, la réalisation de cet important projet vise à apporter une solution durable au problème de circulation dans la capitale, il pose tout de même d’autres défis. Notamment la maîtrise de la mise en valeur des abords de cette infrastructure; la maîtrise du développement spatial des communes traversées par l’autoroute; la garantie de la sécurité des personnes et des biens aux abords de l’autoroute.
«L’étude d’aménagement du corridor urbain des abords de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen s’inscrit dans le cadre de la recherche des réponses appropriées à ces défis à travers une démarche scientifique qui est l’élaboration de plans des secteurs des communes traversées par cette autoroute», a- t- il noté. Pour leur faisabilité, ces études auront l’appui technique d’ONU-Habitat qui travaillera en collaboration avec la Mission d’aménagement et d’équipement des terrains urbains et ruraux (MAETUR), conformément aux clauses de l’accord de contribution signé le 16 février 2016.
Avec une longueur de 10,8 km en rase campagne et d’environs 10 km en section urbaine, l’autoroute Yaoundé-Nsimalen passe par les communes de Yaoundé III, Yaoundé IV dans le département du Mfoundi, la commune de Mfou dans la Mefou et Afamba et celle de Bikok dans le département de la Mefou et Akono.
Avec à ses côtés Jacqueline Koung à Bessike, ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières, et de Marie-Rose Dibong, secrétaire d’Etat à l’Habitat, et des autorités de la région du Centre, Jean-Claude Mbwentchou a recommandé l’implication de tous les acteurs impliqués à travers des concertations animées par les experts.
Les assises du 24 avril avaient pour but d’établir une prise de contact entre les différentes parties prenantes; de présenter le cahier de charges des experts; de recueillir les premières préoccupations sur les aménagements envisagés; d’échanger sur le calendrier de réalisation de l’étude et de discuter de l’implication de chaque acteur.